Le Blog de Pierre-Alain Goualch

« Le titre du disque et le dessin de la pochette, tous deux allusifs au disque de la musique du film Autopsie d’un Meurtre, indiquent d’emblée que Pierre-Alain Goualch évolue dans la référence à demi dissimulée, dans l’emprunt à demi avoué, bref dans une sorte d’univers musical mouvant, à la fois familier et déroutant. Le traitement iconoclaste mais précis qu’il apporte aux chansons de Trénet, Gainsbourg, Bécaud, Salvador et Bourvil (on peine à reconnaître Salade fruits), aux standards détournés (Not For Sale) est constamment passionnant et digne d’intérêts. Et puis Pumpin’ montre, s’il en était besoin, que les vertus du swing ne manquent pas à son éventail d’interprète. Autant dire que cet album de haute tenue (ce sont Rémi Vignolo et André Ceccarelli qui accompagnent le pianiste), réserve à l’auditeur bien des surprises, la moins intéressante résidant dans les courtes parties de narration, la plus enthousiasmante dans la liberté tantôt rieuse, tantôt émue, qui préside à l’approche de chacune des pièces de cet album original. »
CLASSICA REPERTOIRE, avril 2005

 

« Comme le remarqué notre stagiaire Benoît, de passage quelques jours à la rédaction et qui eut l’occasion d’écouter à plusieurs reprises ce nouvel album de Pierre-Alain Goualch, « ces mecs-là, c’est pas des branques ! ». Et c’est vrai qu’il y a de quoi être enthousiaste devant l’enthousiasme dont ces musiciens font eux-mêmes preuve, en particulier le trio « de base » Pierre-Alain-Dédé-Rémi qui n’en est pas à sa première séance, un précédent hommage à Serge Gainsbourg sous le nom du pianiste ayant déjà rendu compte de leur empathie. C’est ici on ne peut plus inventif et énergique sous la frappe sèche et néanmoins souple de Ceccarelli, la musique creuse souvent des espaces où s’engouffre la contrebasse de Chevillon, ménageant aussi quelques pauses, comme cette version de Ne me quitte pas de Brel où le toucher presque « classique » de Goualch – qui a dû également écouter Herbie Hancock – se laisse deviner. Certes, les quelques interventions vocales de Vincent Dudot ne sont pas réellement décisives, mais ça ne changera pas le bien qu’on pense de ces cinquante-huit minutes de pleine musique, parfois traversées par des arrangements de flûtes et qui, fait plutôt rare ces temps-ci, s’écoutent d’une traite. »
JAZZ MAGAZINE, Jérôme Plasseraud, avril 2005

 

« Reconnu pour son album hommage à la musique de Serge Gainsbourg en 2000 ; ce pianiste toulonnais cultive l’art de s’entourer à merveille. Après la participation à des projets clairement identifiés trip-hop, il revient avec un disque de bon goût et raffiné. Le contrebassiste Rémi Vignolo et le batteur André Ceccarelli l’accompagnent, le suivent , le devancent parfois, le tout dans une danse joviale et légère. On se prend au jeu des reprises, Elisa de Gainsbourg notamment, comme à celui des compositions originales, Un Matin de papillon par exemple. Les arrangements de flûtes de Renaldo Greco, s’ils ne brillent pas par leur panache, savent se fondre parfaitement dans le décor ambiant. Seule la narration de Vincent Dudot, malgré des textes pertinents, vient parfois troubler ce fragile équilibre. »
JAZZMAN,3 étoiles, Guillaume Bregeras, mars 2005
 

« Nouvelles couleurs – Il y a trois ans , Pierre Alain Goualch nous avait enchantés avec Exploring the music of Serge Gainsbourg, où il interprétait magnifiquement les mélodies du chanteur, en trio avec le batteur André Ceccarelli et le contrebassiste Rémi Vignolo. Avec les même plus le flûtiste Renaldo Greco, le pianiste mélange ses compositions avec des chansons célèbres : Boum de Trénet, Et maintenant de Bécaud, Si jolie de Salvador… Comme dans le premier opus, c’est la capacité de donner une fraîcheur nouvelle à ces airs connus qui frappe chez Goualch. La sobre gravité de son Ne me quitte pas est étonnante. »
LA CROIX, Yann Mens, 5 et 6 mars 2005

« Pierre-Alain Goualch est un pianiste qui s'adonne volontiers à la diversité. Vous l'attendez pianiste swing comme sur scène avec l'accordéoniste Ludovic Beier, vous le retrouvez derrière des machines pour des projets électro avec Yvinek, vous le découvrez jouant des compositions de Thelonious Monk, le voilà revisitant fort à propos la musique de Serge Gainsbourg. Pour son dernier projet, il a choisi la formule du trio acoustique, s'offrant par-là même l'une des meilleures paires rythmiques de l'hexagone, Rémi Vignolo à la contrebasse et André Ceccarelli à la batterie. Le pianiste nous propose dix-huit titres où il alterne des compositions originales et des grands standards de la chanson, la connexion entre les deux est finalement assez naturelle. On découvrira ainsi des mélodies déstructurées et réharmonisées signées Trenet, Salvador, Gainsbourg, Bourvil, Brel ou Bécaud et douze titres signés du pianiste. Il y dévoile un jeu très enlevé, très percutant comme sur Mademoiselle Confiture et donne une version très émouvante de Ne me quitte pas. Quelques introductions ou arrangements électro laissent un sillon discret et Renaldo Greco vient jouer de la flûte sur quelques titres. L'ensemble est ponctué par de courts textes écrits et dits par Vincent Dudot. Anatomy of a relationship est un bon disque et Pierre-Alain Goualch, un pianiste qu'on aurait tort de négliger. Qu'on se le dise. » ZICLINE.COM

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