Victoire du Jazz / Django D'Or
Nominé dans la catégorie nouveau Talent
JAZZ HOT
« … la musique fonctionne à merveille et prend une nouvelle vie. Dès le « Poinçonneur des Lilas » on est parti. Goualch joue assez dans l’esprit de Michel Petrucciani, mais avec son propre phrasé. Quant à Ceccarelli a-t-il jamais mieux joué ? Tous deux jouent comme un seul homme. Vignolo possède un pizzicato léger et mélodique, il sait aussi ponctuer sobrement comme sur « Ces petits riens »
d’une exquise émotion retenue où les trois musiciens sont en communion totale.
Sublime ! Certes le piano joue devant, mais c’est quand même un travail de trio comme chez Franck Avitabile ou Jacky Terrasson. Encore un pianiste à ajouter à la liste déjà longue des
excellents pianistes de jazz. Qui va s’en plaindre ? - Serge Baudot ( supplément JAZZHOT Juillet-Aout)
"... Entouré d’une rythmique admirable ... Il s’exprime ici avec une limpidité et une qualité d’invention qui renvoient inévitablement au travail accompli par Keith Jarrett en trio sur les standards de la chanson américaine. La même conscience des paroles des chansons, la même liberté musicale inspirée… Une vraie réussite."
- Jean-Luc Caradec
VIRGIN Magazine
"... un album sensible, inventif, toujours intelligent. L'homme à la
tête de chou aurait-il aimé ? Affirmatif."-
Pascal Anquetil - 05/01
(4 étoiles)
"...
Gainsbourg aurait aimé." - Alain TERCINET - xx/04/01
Le Monde
« …Alors que la grosse artillerie a épuisé l'hommage à Serge Gainsbourg … avec
sensibilité, le jeune pianiste Pierre-Alain Goualch rappelle le pianiste de jazz, l'homme des mélodies poignantes et des fantaisies désabusées… Il interprète, au sens plein, celui qui consiste à donner une vision,
"Requiem pour un con" en ballade étirée, "Pan pan cul cul" avec un swing vibrant,
"Harley Davidson" dans des accentuations latines, une "Javanaise" en retenue ou
"Indifférente" dans une version à la folle gaieté paradoxale. Les thèmes sont parfois à peine énoncés, le jeu collectif en trio mis en avant.
Une réussite totale qui rejoint le Gainsbourg free rock dirigé par l'Américain John Zorn en 1997. .”
- Sylvain Siclier - 15/06/01
Les Inrockuptibles
"...relecture raffinée et inspirée."
"...Treize pièces traitées avec émotion et finesse. Une (re)découverte du rythme de
Gainsbourg... Fraîcheur et maîtrise... Belle respiration. Dans le jeu de Pierre-Alain Goualch, on retrouve la
fraîcheur du jeune Michel Petrucciani. ... Mais déjà il maîtrise assez sa musique pour tirer la substantifique moelle de Serge Gainsbourg, fuir toute longueur, avec une mention spéciale à Requiem pour un con,
poignante interprétation de quatre-vingt-six secondes !..." -
Jean-Louis Lemarchand - 19/04/01
France Soir
"Le dixième anniversaire de la disparition de Serge
Gainsbourg a été l'occasion d'un recyclage des plus détestables.
Heureusement, au milieu de tout ce cirque, une perle: Exploring th e
music of Serge Gainsbourg ... le trio de Pierre Alain Goualch se ballade avec
suffisamment d'aisance et assez d'irrévérence pour donner aux thèmes du grand
Serge des allures de classique du jazz. À 28 ans, Goualch, jeune jazzman
varois, est en train d'éclore. ...." - Nicolas Vaysse - 19/04/01
"... réel travail d'improvisation sur des mélodies... Une véritable
démarche d'exploration (étirement de la mélodie, jeu sur le
rythme, mise en espace de la structure…) qui, tout en respectant l'esprit de
ces airs connus de tous et si faciles à fredonner, est caractéristique du
jazz... Preuve également que des musiciens possédant la finesse et la
musicalité de Goualch, Vignolo et Ceccarelli peuvent donner une nouvelle vie à
des thèmes aussi codés que "Les Sucettes"... les explorations du trio de
Pierre-Alain Goualch ouvre ainsi
une nouvelle voie." -Thierry Quénum - xx/05/01
"... jazz
tribute à la fois tendre et irrévérencieux... Décidément, Pierre-Alain Goualch monte en première ligne. Il
faut maintenant l'avoir à l'oeil..." -
Jonathan
Duclos-Arkilovitch
(xx/04/01)
VAR MATIN
... C'est sans doute le plus beau « tribute» consacré à Gainsbourg.
... Beaucoup, déjà, ont noté que cette «exploration» délectable constitue
un sommet dans l'art de la digression et de l'improvisation. La greffe, effectivement, a bien pris... Avec une fois de plus, un Vignolo parfait, et un Ceccarelli très juste dans son toucher, et son art de manier les balais... on ne se lassera pas facilement de cette bonne galette...
- Loïc DUPRES (05/01).
JazzValley.com
…On est d'abord bluffés, intrigués. Puis,
c'est le frisson, le sourire aux lèvres. Les paroles des chansons défilent
dans notre tête. Les hanches balancent, signe du swing inhérent… il réussit
le tour de force de s'approprier ces perles tout en leur restant fidèle.
Sa signature est brillante. Son jeu fluide, délicat, tout en finesse…
Pierre-Alain Goualch frappe un grand coup… Il revient au premier plan avec un tribute
émouvant, gonflé, sans précédent. Qui colle sans vraiment le chercher à
l'esprit de cet immense artiste, disparu il y a tout juste dix ans… c'est émotion
et jazz, à tous les étages. (Jonathan Duclos-Arkilovitch)
CanalWeb.net
Pierre-Alain
GOUALCH démontre avec talent son sens de la mélodie, son exploration de
la musique de Gainsbourg est édifiante. Les arrangements sont soignés,
son jeu est inspiré. Rémi VIGNOLO et André CECCARELLI lui donnent la réplique
tout en finesse. Un bel hommage à "l'homme à la tête de
chou". (Jean-Charles DUPUY et Alain KARADJIAN )
Fenetre-sur-Jazz.com
Pour ou Contre:
Eric PÉTRY vs Laurent COSTE: Gainsbourg or not Gainsbourg ?
• Voilà un disque qu’on aurait voulu
adorer. Le trio GOUALCH-VIGNOLO-CECCARELLI joue admirablement, chaque musicien y
est somptueux. Mais la magie ne prend pas, sur un répertoire où on aurait
souhaité être bien davantage surpris. «Exploring... Gainsbourg» illustre la
musique du grand Serge et brode tout autour, plus qu’elle ne l’explore
véritablement. Chaque thème est soigneusement respecté, et du coup on se demande
bien où est passé l’esprit du chanteur, tout à la fois poète cynique et
provocateur sensible. Dommage... Laurent Coste.
• Esprit de Gainsbourg, es-tu là ? A chacun
d’en -éventuellement- décider, mais est-ce le principal attrait de ce disque ?
Ne faut-il pas plutôt le goûter avec un plaisir très «premier degré», apprécier
le jeu de balais d’André Ceccarelli et surtout la remarquable interaction de ces
trois musiciens ?
Après Owl Records, JJ. Pussiau, l’ami des
pianistes (Watson, Beck, Petrucciani, Bley, Graillier, Waldron, Blake, Werner et
beaucoup d’autres...) nous fait découvrir sur son label Night Bird Music un
nouvel oiseau de nuit : Pierre-Alain Goualch. Eric Pétry.
Citizen Jazz.com
... Pierre-Alain GOUALCH effectue pour son troisième album en leader un
authentique coup de maître... Pourquoi ? En raison peut-être de ce qu’il y a
de profondément direct dans son approche de la mélodie, dans cette manière qu’il
a de jouer au plus près du texte, sans toucher aux fondations, tout en faisant
jaillir en douceur l’autre visage de la mélodie, par changements de tempo ou
grâce à une mise en place rythmiquement décalée telle que la reprise prend
curieusement bien vite le pas sur la version originale ! Lorsque la libre
interprétation efface tout en laissant deviner l’originale, il y a de quoi
s’interroger. Le jeu est tout de clartés, chaque syllabe du phrasé se détache
sur un fond harmonique mouvant - secret -, l’improvisations rentre sans effets
au fond des morceaux et on a même droit à quelques magnifiques chorus plantés
là, comme en plein vent. A preuves, de vieux chromos comme « Harley Davidson »
font irruption sur le disque, littéralement nettoyés et comme enveloppés dans un
velours d’élégance… Alors maîtrise, expressivité, évidence bien sûr, un son
rond et chaud qui fait merveille sur « Couleur café », des arrangements
séduisants sans être séducteurs : la musicalité est présente,
éblouissante. On s'arrête là, car le mieux est vraiment d'aller y jeter une
oreille. On l'aura compris, cet opus est à prendre et à ne pas laisser passer.
Pierlouis Buré - 15/11/01
Jazz Magazine
Disque d'emoi - Nomination meilleur album 2001.
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